Attaque de panique : 6 techniques efficaces pour la calmer rapidement (selon les psychologues)

Derrière chaque tâche repoussée se cache une émotion évitée. Découvrez pourquoi on procrastine et comment les TCC peuvent vous aider.
Vous avez un appel important à passer, un dossier à boucler ou une tâche toute bête à faire… mais vous n’arrivez pas à vous y mettre.
Alors vous allez sur Instagram. Puis vous vérifiez votre boîte mail. Et vous finissez par ranger vos stylos ou lancer une lessive. Tout, sauf la tâche en question. 😬
Ça vous parle ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul·e :
👉 80 à 95 % des gens procrastinent de temps en temps.
👉 Et environ 20 % le font de façon chronique (Steel, 2007).
Mais ce n’est pas une question de paresse.
La procrastination est surtout une stratégie (inconsciente) d’évitement émotionnel.
D’après les TCC (thérapies cognitivo-comportementales), on procrastine rarement parce qu’on est “fainéant”. On procrastine parce que notre cerveau cherche à nous protéger d’une émotion désagréable.
Dans les deux cas, le cerveau choisit la solution la plus simple : faire autre chose. Et à court terme, c’est efficace… trop efficace.
Quand on procrastine, on ressent souvent un petit soulagement. On se dit :
“Ouf, je n’ai pas à affronter ça tout de suite.”
Et ce soulagement agit comme une récompense pour le cerveau, qui enregistre ce comportement comme un bon réflexe.
🧠 C’est ce qu’on appelle le renforcement négatif :
“J’ai évité un moment désagréable → je me sens mieux → j’ai envie de recommencer.”
Résultat : plus on procrastine, plus on continue de le faire. Et le cercle vicieux s’installe.
Le conseil paraît simple, mais il est redoutablement efficace : découpez la tâche en mini-étapes, jusqu’à ce que l’une d’elles vous paraisse accessible.
C’est ce que les TCC appellent l’approche par micro-actions.
Exemples :
👉 Le cerveau redoute l’énorme montagne… pas la première marche. Alors commencez par là.
Le piège de la procrastination, c’est que le cerveau est récompensé par l’évitement.
Alors offrez-lui autre chose à quoi se raccrocher : une petite récompense, après chaque étape accomplie.
Quelques idées toutes simples :
💡 Et si c’est un gros projet, découpez aussi les récompenses en plusieurs étapes intermédiaires.
Posez-vous cette question :
“Qu’est-ce que je cherche à éviter exactement ?”
La réponse peut être surprenante : ce n’est pas toujours la tâche en elle-même, mais ce qu’elle réveille chez vous.
👉 Ennui, peur de mal faire, surcharge mentale, besoin de contrôle, peur du conflit…
🧠 Plus vous nommez clairement ce que vous ressentez, moins cette émotion a d’emprise sur vous. C’est ce qu’on appelle en TCC la mise en conscience émotionnelle.
💡 Vous pouvez faire cet exercice chaque jour avec le journal de MindDay ou notre outil de suivi des émotions.
Avant de commencer une tâche que vous avez tendance à repousser, essayez ce petit rituel :
Ce genre de rituel crée un nouvel ancrage positif dans le cerveau : la tâche devient associée à une sensation de calme et de satisfaction.
Avec MindDay, vous pouvez enfin passer à l’action sans vous forcer :
👉 Essayez MindDay gratuitement ici et reprenez doucement le contrôle sur vos journées.
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